À propos d’expédition d’une leader en éducation

Bonjour,

Je me nomme Karine Lachance et je suis la rédactrice de ce blogue voyage en éducation. Mon expédition dans le monde de l’éducation débute en 1999, moment où j’ai débuté mes études à l’université Laval en enseignement du français et des mathématiques au secondaire. L’éducation est, à ce moment, davantage le fruit du hasard qu’un choix réfléchi.

Il me semble que tu es bonne pour expliquer. Va en éducation!

Conseil de mon frère

Le parcours a été difficile, semé d’embuches : difficultés à trouver ma place et à m’intégrer, remise en question de mon choix de carrière, enjeux de motivation, etc. En 2003, diplôme en poche, j’ai trouvé un poste à Gatineau comme enseignante de mathématiques en 2e secondaire. Les relations développées avec les élèves ont été de précieux cadeaux. Dans ma classe, je pouvais être moi-même, sans jugement de la part des autres. En dehors de la classe, je me dévoilais peu, mais j’avais un cercle d’ami.e.s que je conserve d’ailleurs encore aujourd’hui.

Après 10 ans à enseigner et à compléter un certificat en administration – et trois magnifiques enfants plus tard – j’ai eu besoin de changement, de voir si je pouvais avoir une plus grande influence sur l’éducation en devenant gestionnaire. Je me suis donc inscrite au diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en gestion de l’éducation. Un an plus tard, j’ai obtenu mon premier poste de cadre en devenant directrice adjointe de 4e et 5e secondaire sur la rive-sud de Montréal. Au cours des six années qui ont suivi, j’ai appris une foule de choses sur la fonction, mais également sur moi-même. J’ai également obtenu mon DESS. Ce troisième diplôme universitaire était davantage une obligation pour garder mon poste qu’un choix découlant d’une motivation intrinsèque. J’ai adoré œuvrer comme directrice adjointe au secondaire, mais j’ai également vécu nombre d’obstacles dont du surmenage et des difficultés avec certains membres du personnel. Ne me sentant pas soutenue pour surmonter ces obstacles, j’ai postulé pour devenir gestionnaire au collégial.

En août 2020, au cœur de la pandémie de la COVID-19, j’ai décroché un emploi comme coordonnatrice – registraire dans un cégep de Montréal. Le choc. J’avais obtenu un poste dans un milieu, le collégial, qui m’était complètement inconnu et ma connaissance de la fonction et des enjeux était quasi-nulle. Malgré le choc initial, j’ai eu le bonheur de travailler avec une équipe formidable qui ne demandait qu’à collaborer et qui démontrait une grande ouverture d’esprit. Encouragée par mon supérieur à poursuivre mes études, je me suis inscrite à la maitrise en gestion de l’éducation en ayant pour voir ce que cela pouvait m’apporter. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que, pour la première fois, je pouvais apprendre pour moi-même, sans obligation ni avantage tangible! Et j’adorais ça! Des réflexions approfondies, des apprentissages pertinents, des échanges avec des enseignantes et des collègues respectueux, la découverte de soi, c’est ce que j’y ai trouvé.

Aujourd’hui, au moment où je dépose ce rapport d’études, je ne sais toujours pas ce que l’avenir me réserve, ou comme j’aime bien dire « ce que je vais faire quand je vais être grande », mais je sais qui je suis en tant que leader en éducation et quelles sont les conditions dans lesquelles je m’épanouis.

Bienvenue dans l’expédition d’une leader en éducation!  

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