Lorsque j’arrive en poste, je m’assure d’abord d’instaurer un climat de confiance où chacun peut dire ce qu’elle ou il pense et peut exprimer ses émotions. Je suis à l’écoute des gens, je pose des questions et je tente de trouver des solutions ensemble. La confiance est d’abord développée par les liens que je tisse de manière individuelle dans des rencontres informelles. Je prends le temps de discuter avec chacun des membres de l’équipe chaque semaine. Peu importe ce que je fais ou avec qui je travaille, je trouve important de prôner par l’exemple. Ainsi, je m’intéresse aux autres et je n’hésite pas à m’ouvrir à eux.
Ensuite, je crois que la confiance et la responsabilisation sont également construites à partir des réunions d’équipe. Lors de ces dernières, je pose des questions ouvertes et j’annonce clairement mes buts (ex. : « j’ai besoin de votre expertise pour… »; « comment voyez-vous cette situation? »). Je n’hésite pas à interpeller les gens directement lorsque c’est nécessaire. Je souligne les bons coups et je questionne chaque personne à un moment ou à un autre lorsque je sais que cette personne aura probablement une expertise pertinente ou une idée intéressante qui pourrait faire progresser la discussion. En fait, si une personne participe peu, je m’assure de trouver un moment où elle va briller. Cela a pour conséquence d’encourager les membres de l’équipe à vouloir s’exprimer et prendre en main des dossiers. Je trouve aussi important d’ordonner et de structurer les priorités de concert avec l’équipe. Pour que les gens aient confiance et s’engagent, ils ou elles ont besoin non seulement d’avoir un objectif cohérent, de voir comment ils ou elles y contribuent et quels sont les progrès accomplis et, tout aussi important, de constater que je vais faire ce que je dis.
Un autre élément que je trouve important pour développer la confrontation d’idées est la franchise et la transparence. Je ne crains pas d’avoir les conversations difficiles ou encore d’avouer que je ne connais pas quelque chose. Je permets aussi aux individus d’exprimer leur point de vue sous différente forme : oralement lors d’une réunion de travail, par courriel ou encore par sondage. Chacun peut dire ce qu’il ou elle veut tant que le respect est au cœur des échanges. Et lorsque cette valeur n’est pas respectée, j’interviens rapidement. Mettre les balises de ce qui caractérise nos relations me semblent essentiel si l’on veut s’assurer que la confrontation d’idées demeure au centre de nos façons de faire. Bref, j’instaure une communication ouverte et respectueuse. De plus, lorsque je commets une erreur, je n’hésite pas à le dire et à l’analyser pour qu’on en tire des apprentissages. Je démontre dans mes actions qu’il faut savoir prendre un pas de recul, admettre les erreurs et rectifier le tir. L’erreur est une étape du processus d’apprentissage. Les conditions sont donc en place pour qu’on puisse confronter nos idées et apprendre ensemble. On garde nos objectifs finaux en tête, c’est ce qui est important et non les petites erreurs en cours de route. Chose certaine, au quotidien, on a tous les mêmes buts et on agit de concert pour y arriver. C’est ce que je souhaite qu’ils ou elles retiennent.
Pour mettre en place concrètement l’engagement, la responsabilisation et l’attention aux résultats, une de mes pratiques est de discuter avec les membres de l’équipe des interrelations qui existent entre leurs différentes actions ou tâches. On discute des causes et des conséquences de nos décisions. À cette occasion, je vais, par exemple, donner une consigne en expliquant pourquoi elle doit être respectée à la lettre, lorsque c’est nécessaire, mais je vais laisser l’équipe prendre d’autres décisions selon les les discussions que nous aurons eues. Je crois que chaque membre de l’équipe doit comprendre les conséquences de ses actions sur les autres si on espère voir un engagement réel à changer nos façons de faire. Cela est vrai pour des dossiers récurrents, mais aussi pour des nouveaux projets que l’on entreprend. J’aime impliquer les membres de l’équipe dans chacune des phases, que ce soit lors de l’analyse, de la planification, de la réalisation ou de la régulation d’un projet.
Chaque personne a son rôle et ses responsabilités et je les encourage à s’impliquer et à aller au-delà des limites qu’ils ou elles s’imposent. Les membres d’une équipe ont besoin qu’en tant que leader je puisse les encourager, les pousser à faire différemment, à s’impliquer dans d’autres projets, que je puisse faire ressortir leurs forces pour qu’ils ou elles aient envie de s’impliquer dans autres choses. Cela passe entre autres par les moments de plénière ou lors des évaluations annuelles.
Enfin, j’essaie de faire vivre l’esprit d’équipe au quotidien dans chacune de mes actions. Je contribue au développement des liens entre les personnes et à l’ambiance conviviale en ayant de petites attentions pour l’ensemble de l’équipe. Cela signifie, par exemple, d’apporter des muffins pour l’équipe, de créer une affiche toute simple qui dit en quoi ma collègue gestionnaire et moi sommes reconnaissantes envers chacun.e ou encore d’organiser une semaine thématique avant Noël pour rassembler l’équipe.


Direction inclusion! Cliquez sur l’image.

Laisser un commentaire